« Leila n’est pas si belle que ça ! Dans notre ville, il en est des milliers qui la surpassent en beauté et en raffinement. »

Medjoun répondit :

« L‘apparence est une cruche. La beauté est le vin. Dieu m’offre du vin sous cette apparence. A vous, il offre du vinaigre dans la même cruche afin que vous abandonniez l’amour des apparences. La main de Dieu dispense le poison et le miel dans la même cruche. La cruche est bien visible mais, pour les aveugles, le vin n’existe pas. » Le Mesnevi : 150 contes soufis de Djalâl-od-Dîn Rûmî(p. 160)