Soins si l’esprit peut guérir le corps ,
mais que le corps ne peut guérir l’esprit,
alors l’esprit doit être plus fort que le corps.
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III. La question du paiement

Nul ne peux payer pour la thérapie, car la guérison est de Dieu et Il ne demande rien. Toutefois, cela fait partie de Son plan que tout au monde soit utilisé par le Saint-Esprit pour aider à exécuter le plan. Même un thérapeute avancé a certains besoins terrestres tant qu’il est ici. S’il a besoin d’argent, il lui en sera donné, pas comme paiement, mais pour l’aider à mieux servir le plan. L’argent n’est pas mauvais. Il n’est rien. Mais nul ici ne peut vivre sans illusions, car il doit encore aspirer à ce que la dernière illusion soit acceptée partout par tout le monde.  Il a une part considérable dans ce but unique, pour laquelle il est venu. Il ne reste ici que pour cela. Et tant qu’il reste il lui sera donné ce dont il a besoin pour rester.

  

Seul un guérisseur non guéri essaierait de guérir pour de l’argent, et il ne réussira pas dans la mesure où il lui accorde de la valeur. Pas plus qu’il ne trouvera sa guérison dans le processus. Il y en aura à qui le Saint-Esprit demandera quelque paiement pour Son but. Il y en aura à qui il ne demandera pas. Ce ne devrait pas être le thérapeute qui prend ces décisions. Il y a une différence entre paiement et coût. Donner de l’argent là où le plan de Dieu en alloue n’a pas de coût. Refuser de le donner à sa juste place a un coût énorme. Le thérapeute qui ferait cela perd le nom de guérisseur, car il ne pourrait jamais comprendre ce qu’est la guérison. Il ne peut pas la donner, et il ne l’a donc pas. Les thérapeutes de ce monde sont certes sans utilité pour le salut du monde. Ils ont des exigences, donc ils ne peuvent donner.  Les patients ne peuvent payer que pour l’échange d’illusions. Cela, en effet, doit demander paiement, et le coût est grand. Une relation «achetée» ne peut offrir le seul don par lequel toute guérison est accomplie. Le pardon, le seul rêve du Saint-Esprit, ne doit avoir aucun coût. Car s’il en a un, il ne fait que crucifier à nouveau le Fils de Dieu. Est-ce ainsi qu’il peut être pardonné? Est-ce ainsi que le rêve de péché pourra se terminer?

Le droit de vivre est une chose pour laquelle personne n’a besoin de se battre. Il lui est promis, et garanti par Dieu. Par conséquent c’est un droit que le thérapeute et le patient partagent pareillement. Pour que leur relation soit sainte, tout

ce dont l’un a besoin est donné par l’autre; tout ce qui manque à l’un est fourni par l’autre.  C’est en cela que la relation est rendue sainte, car en cela les deux sont guéris. Le thérapeute récompense le patient en gratitude, comme le patient le récompense. Il n’y a aucun coût ni pour l’un ni pour l’autre. Mais des remerciements sont dus aux deux, pour la délivrance d’un long emprisonnement et du doute. Qui ne serait pas reconnaissant d’un tel don?  Or qui pourrait imaginer qu’il pourrait s’acheter? Il a bien été dit qu’à celui qui a, il sera donné.  Parce qu’il a, il peut donner. 

  

Et parce qu’il donne, il lui sera donné. Telle est la loi de Dieu, et non du monde.

 Ainsi en va-t-il des guérisseurs de Dieu. Ils donnent parce qu’ils ont entendu Sa Parole et l’ont comprise. Tout ce dont ils ont besoin leur sera ainsi donné. Mais ils perdront cette compréhension à moins de se souvenir que tout ce qu’ils ont vient uniquement de Dieu. S’ils croient avoir besoin de quoi que ce soit d’un frère, ils ne le reconnaîtront plus comme un frère. Et s’ils font cela, une lumière s’éteint même au Ciel. Là où le Fils de Dieu se retourne contre lui-même, il ne peut voir que les ténèbres. Il a lui-même nié la lumière, et il ne peut pas voir.

Une règle devrait toujours être observée: Nul ne devrait être renvoyé parce qu’il ne peut payer. Nul n’est envoyé par accident à qui que ce soit. Les relations ont toujours un but. Quel que soit leur but avant que le Saint-Esprit n’y entre, elles sont toujours Son temple potentiel; le lieu de repos du Christ et la demeure de Dieu Lui-même.

 Quiconque vient a été envoyé. Peut-être a-t-il été envoyé pour donner à son frère l’argent dont il avait besoin. Les deux seront bénis par cela. Peut-être a-t-il été envoyé pour enseigner au thérapeute combien il a besoin de pardon, et combien l’argent est sans valeur en comparaison.

 Là encore, les deux seront bénis.  C’est seulement en fait de coût que l’un pourrait avoir plus. Dans le partage, chacun doit gagner une bénédiction sans coût. Cette façon de voir le paiement peut bien sembler très peu pratique, ce qu’elle serait sûrement aux yeux du monde. Or pas une seule pensée du monde n’est réellement praticable.  Combien peut-on gagner à poursuivre des illusions? Combien perd-on en jetant Dieu? Et est-il possible de le faire?  Il est sûrement très peu pratique de poursuivre rien, et de tenter de faire ce qui est impossible. Alors arrête un moment, assez longtemps pour penser à ceci: Tu as peut-être cherché le salut sans savoir où regarder.  

Quiconque demande ton aide peut te montrer où. Quel plus grand don pourrait-il t’être donné?  Quel plus grand don y a-t-il que tu veuilles donner? Médecin, guérisseur, thérapeute, enseignant, guéris-toi toi-même. Ils seront nombreux à venir à toi porteurs du don de guérison, si tu le choisis.  Le Saint-Esprit ne refuse jamais une invitation à entrer et à demeurer avec toi.  Il te donnera d’infinies opportunités d’ouvrir la porte à ton salut, car telle est Sa fonction.  Il te dira aussi exactement quelle est ta fonction en chaque circonstance et en tout temps.  Quiconque t’est envoyé par Lui se rendra à toi, la main tendue vers son Ami. Laisse le Christ en toi lui souhaiter la bienvenue, car le même Christ est aussi en lui. 8 Refuse-lui l’entrée, et tu as nié le Christ en toi.  Souviens-toi de la triste histoire du monde, et de l’heureuse nouvelle du salut. 10 Souviens-toi du plan de Dieu pour la restauration de la joie et de la paix. Et n’oublie pas comme sont très simples les voies de Dieu:

 Tu étais perdu dans les ténèbres du monde jusqu’à ce que tu demandes la lumière. 
 Et puis Dieu a envoyé Son Fils pour te la donner.

Aujourd’hui la paix de Dieu m’enveloppe et j’oublie toutes choses, sauf Son Amour.